Raymond Queneau – Zazie dans le métro

 
4e de couverture :

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez Tonton Gabriel. Le Panthéon, Les Invalides et le tombeau du véritable Napoléon, elle n’en à que faire ! Mais kess-qui l’intéresse alors, Zazie ? Le métro ! Et quand elle apprend que les employés sont en grève, elle leur envoie une volée d’injures. Ne contrariez pas Zazie !

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Avis mitigé … Mon impression juste après ma lecture : trop de grossièretés et pas vraiment d’histoire. Zazie m’a énervée au plus haut point (mais je suppose que c’était bien là le but). Il faut cependant avouer que c’est un livre à l’univers décalé, avec beaucoup de jeux de mots. Je pense être passée à côté de ce roman. Dommage.

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2009  

Nikolaj Frobenius – Le pornographe timide

 
4e de couverture :

Sara et Simon sont à l’aube de l’adolescence. Inséparables, ils partagent leurs émotions et leurs secrets dans un monde empreint d’innocence. Mais, pour Simon, tout bascule dès lors qu’il perçoit l’univers affectif des adultes et la société de consommation comme un tissu de perversités mêlant aliénation, pornographie et corruption. Témoins d’un viol, les deux gamins se séparent dans une fuite éperdue pour échapper aux malfrats. Persuadé que Sara est tombée entre leurs mains, Simon s’embarque dans un monde improbable à la mesure de son imaginaire tourmenté. Là-bas, il tentera d’exorciser ses démons, de repousser le désir, la violence de sa sexualité naissante et obsédante. Métaphore de l’adolescence, ce roman inclassable et dérangeant, aux confins de l’obsession, de la schizophrénie et de la science-fiction, est porté par une écriture haletante et par l’angoisse d’un enfant face à la surprenante accoutumance de notre société à la déviance.

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Ai-je apprécié ce roman ? Je ne saurai dire … étrange, particulier sont les premiers mots qui me viennent à l’esprit. Il n’y a aucune notion de temps, ni de lieu, ce qui a eu le don de me « perturber » légèrement.
Nous suivons Simon dans son périple, dans sa découverte de la sexualité dans un monde où elle se confond avec la violence et l’étalage de la pornographie, ce qui nous rappelle le nôtre par certains côtés …

Livre lu dans le cadre du Challenge ABC 2009  

Ann Brashares – Quatre filles et un jean, tomes 1 et 2

Tome 1 : Quatre filles et un jean

4e de couverture :

Rien ne peut séparer des amies comme Tibby, Carmen, Bridget et Lena. Rien… sauf des vacances d’été qu’elles vont passer pour la première fois chacune de son côté. Pour surmonter cette épreuve, elles ont, comme un trait d’union… un jean. Bleu, vieux, bête comme un pantalon, oui mais voilà, ce jean-là est magique, puisqu’il va à merveille à chacune de ces filles pourtant aussi différentes physiquement que moralement. Il sera leur lien, leur témoin et le gage de leur amitié. Après se l’être passé toutes les semaines, elles écriront dessus, à la fin des vacances, un mot ou un dessin qui résumera leurs aventures.

Tome 2 : Quatre filles et un jean : le deuxième été

4e de couverture :

Les vacances approchent. Carmen, Tibby, Bridget et Lena s’apprêtent à ressortir le jean magique, symbole de leur amitié et témoin de leurs aventures. Cette année, l’été s’annonce cependant bien différent… Carmen reste à Washington avec sa mère : crises et turbulences en perspective… Tibby part suivre un stage de cinéma en Virginie mais, même derrière la caméra, ses souvenirs vont la rattraper. Bridget, qui traverse une crise existentielle, décide de se réconcilier avec son passé en rendant une visite surprise à sa grand-mère. Lena, dont le cœur n’est jamais vraiment revenu de Grèce, va percer des secrets de famille insoupçonnés. De surprises en émotions, de rires en larmes, les quatre filles vont une nouvelle fois faire l’expérience de la vie et l’affronter avec courage, humour et détermination.

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Au départ, la couverture ne m’avait pas fort attirée, mais au vu des critiques positives, je me suis lancée dans la lecture de cette série. Voilà donc une très belle saga sur l’adolescence, l’amitié et l’amour. L’histoire autour du jean est originale, il représente ce lien fort qui les unit. Ces amies vont chacune vivre un événement qui va les bouleverser.

Les sujets qui intéressent les ados d’aujourd’hui sont traités avec intelligence. Un livre attendrissant et rempli d’émoition, qui s’adresse aussi bien aux jeunes qu’au moins jeunes puisqu’il a le don de nous faire retomber dans les émois de l’adolescence.
1er tome lu dans le cadre du Challenge ABC 2009  

Markus Zusak – La voleuse de livres

4e de couverture :
 
Quand la mort vous raconte une histoire, vous avez tout intérêt à l’écouter. Une histoire étrange et émouvante où il est question : d’une fillette ; des mots ; d’un accordéoniste ; d’Allemands fanatiques ; d’un boxeur juif ; de vols.
 
 
Résumé :

Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée. Est-ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret… Celui qui l’a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres…

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Je ne lis que rarement des livres ayant pour thème la 2e guerre mondiale, j’avoue qu’ils ne m’intéressent pas plus que ça. Mais celui-ci m’a d’abord attirée par son titre et sa couverture, puis par son résumé. Curieuse, j’en ai commencé la lecture…

Autant dire que ce livre sort de l’ordinaire, il traite de la 2e guerre mondiale de manière originale. Un livre fort, avec des personnages attachants. La narration est particulière (c’est la Mort qui nous raconte l’histoire), mais cela ne m’a pas dérangé. Et puis, ça permet au lecteur d’avoir une autre vision du monde.
Un livre qui nous transporte et qu’on n’oublie pas de sitôt !

Oh ! éditions, 2007
Pocket, 2008

Ken Follett – Les piliers de la terre

 
4e de couverture :

Dans l’Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s’assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l’amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d’épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles… et de saintes ruses. La haine règne, mais l’amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.

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Quelle agréable surprise !
Je n’ai jamais vraiment été attirée par les romans « historiques », et j’avoue avoir hésité avant de lire ce roman. Et puis, après avoir lu quantité de critiques positives, je me suis lancée …. et je n’ai pas été déçue.
Malgré ses quelques 1000 pages, ce livre est accessible à tous (peut-être moins pour les plus jeunes à cause de certaines descriptions à caractère sexuel assez récurrentes).
L’histoire, qui s’étale sur des dizaines d’années, nous permet de comprendre un peu mieux la manière dont étaient bâties ces cathédrales au XIIe siècle, de même que la vie des gens au Moyen-Age.
Un livre fait de descriptions assez précises, tout en gardant un rythme haletant et bon nombre de rebondissements.
Alors un conseil, ne soyez pas découragés par le nombre de pages, elles fileront entre vos mains !

Carlos Fuentes – L’instinct d’Inez

 
4e de couverture :

Londres en 1940, le célèbre chef d’orchestre français Gabriel Atlan-Ferrara monte La Damnation de Faust d’Hector Berlioz. Il rencontre une jeune cantatrice mexicaine, Inés, qui transformera son nom en Inez Prada. Passion impossible qui ne connaîtra que deux autres rencontres, lors de deux représentations de Faust où Inez, devenue diva, chantera Marguerite. Mais Inez est habitée par un autre personnage, une femme ayant vécu à l’aube de l’humanité, peu avant les grandes glaciations, et dont le destin sera tragique. C’est cette femme qui découvre le chant comme nécessité pour exprimer ses sentiments. Deux intrigues, deux histoires se nouent ainsi autour d’une conception du temps : le passé est un futur et le futur un éternel retour dans la spirale infinie de la Création permanente à partir du chaos de l’origine, symbolisé par le finale de La Damnation de Faust. Dans ‘L’ instinct d’Inez’, Carlos Fuentes revient à l’une de ses meilleures veines : celle du mystère des êtres dont l’essence profonde excède leur propre histoire, pour entrer dans la chaîne multiple de l’histoire de l’humanité.

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Avis mitigé sur ce livre. Certes, Fuentes écrit très bien, mais il y a trop de métaphores à mon goût. Ce n’est qu’après la moitié du roman que j’ai un peu compris le lien entre les deux histoires. Par contre, je me pose toujours des questions sur la symblolique de ce sceau de cristal …
Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose … Néanmoins, je ne compte pas en rester là avec cet auteur, je retenterai sûrement avec un autre de ses romans.

Livre lu dans le cadre du