Didier Van Cauwelaert – Thomas Drimm. T.1, La fin du monde tombe un jeudi

 

 

4e de couverture :

« J’ai 13 ans moins le quart et je suis le seul à pouvoir sauver le monde. Si je veux. »
Dans une société sous contrôle total où le jeu règne en maître, un ado se retrouve détenteur d’un secret terrifiant, qui déchaîne contre lui les forces du Mal… et celles du Bien. Tiraillé entre la femme de ses rêves et un vieux savant parano réincarné dans un ours en peluche, Thomas va découvrir, de pièges en rebondissements, l’exaltant et périlleux destin d’un super-héros à mi-temps.

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On ne peut pas dire qu’entre Didier Van Cauwelaert et moi ce soit une grande histoire d’amour. J’ai lu quelques uns de ces romans par le passé (Un aller simple, Rencontre sous X, L’éducation d’une fée, L’évangile de Jimmy), mais peu m’ont convaincu… C’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai commencé ce livre. Mais mes peurs ont vite été balayées, ce roman jeunesse (une première pour l’auteur) est une belle surprise !!

Thomas Drimm, 13 ans moins le quart, un peu obèse, nul à l’école. Une mère qui ne le comprend pas vraiment, un père alcoolique. Bref, un avenir pas très prometteur…

Et pourtant ! Alors qu’il joue avec son cerf-volant au bord de la mer, Thomas tue accidentellement un vieil homme… qui s’avère être Léo Pictone, le plus grand savant de tous les temps. Réincarné dans un ours en peluche, il lui annonce qu’il va devoir l’aider dans sa mission… Mais de quoi s’agit-il ?

A partir de ce moment, notre jeune héro va être entraîné dans une série d’événements qui le dépassent et devoir prendre des décisions importantes pour la survie de l’Humanité.

Intelligents, attachants, dotés d’une bonne dose d’humour, Thomas et Léo Pictone forment un duo de choc ! Ils vivent tous deux dans une société, les Etats-Uniques, où les individus sont constamment surveillés et contrôlés, où il est interdit de boire, de fumer, d’être obèse, dépressif, … et j’en passe. Un état basé sur le Jeu et le Hasard, où chaque individu est empucé à l’âge de 13 ans.

Un monde pas si éloigné du nôtre…

 Dans trois mois, ça sera mon tour de me faire empucer. Je me réjouis, comme on dit. C’est l’un des quatre événements principaux de la vie, avec le mariage, l’insémination artificielle et les obsèques. Ca permet de faire une grande fête, et on reçoit plein de cadeaux. En fait, l’Empuçage ça a remplacé la Communion, la Barmitsva et les autres cérémonies religieuses d’autrefois, que mon père m’enseigne en cachette pour éviter, dit-il, que je ne meure idiot comme les autres. Entre nous, je ne vois pas l’avantage. De toute façon, une fois qu’on est mort, le gouvernement nous dépuce, et tout ce qu’on a gagné au jeu dans notre vie revient à la communauté, puisque la puce est recyclée comme source d’énergie pour produire du courant et faire tourner les machines.

Roman d’anticipation et d’apprentissage, Thomas Drimm est original, bien écrit et très efficace. On tourne les pages avec frénésie, les chapitres sont courts, le rythme est soutenu, l’action et les rebondissements bien présents.

Il faut savoir qu’il s’agit du premier roman diffusé en feuilletons sur téléphone portable.

Le deuxième tome « La guerre des arbres commence le 13″ est sorti il y a quelques jours à peine !

Albin Michel Jeunesse, 2009

Lu dans le cadre du Prix Mauprat – Prix littéraire des blogueurs, organisé par George (merci de m’avoir fait parvenir un exemplaire !).

 

 

 

5 réflexions sur “Didier Van Cauwelaert – Thomas Drimm. T.1, La fin du monde tombe un jeudi

  1. Il est dans ma PAL, il me tarde de le lire parce que mes précédentes lectures de l’auteur m’ont vraiment plu ! Et je suis contente que tu aies eu une belle surprise !

  2. Rien que de savoir que ça a été diffusé sur portable, ça ne me donne pas envie, c’est du vite lu, consommé, oublié…

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