Laurell K. Hamilton – Plaisirs coupables (Anita Blake, tome 1)

4e de couverture :

Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle. Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir. Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion liée à des souvenirs d’enfance. Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent. Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

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Publié pour la première fois en 1993, la version française n’est parue qu’en 2002 chez Pocket, puis en 2004 chez Fleuve noir, avant que Milady ne la réédite et continue à publier les autres tomes de la série à partir de 2009.

Anita Blake, 1m60, surnommée l’Exécutrice. Son boulot : relever les morts, mais c’est aussi une tueuse de vampires à ses heures perdues. Car oui, elle est loin d’apprécier ces buveurs de sang. Et quand elle accepte d’enquêter sur des meurtres de vampires dans la région, c’est évidemment contre son gré. Voilà bien une source d’ennuis supplémentaires dont elle aurait pu se passer.

Pour tout dire, le titre et la couverture sont un peu trompeurs : en effet, il n’y a aucune scène érotiqu3 dans ce premier tome ! (bon ça devrait changer dans les prochains, hé hé). Le Plaisirs coupables est en fait un bar de vampires où le lecteur fait la connaissance de certains d’entre eux comme Jean-Claude (le patron du bar) (un prénom super sexy n’est-ce pas ?), Aubrey (strip-teaseur), mais aussi Philippe, un humain accro à leur sang. Dans ce roman, une foule de personnages secondaires gravitent autour d’Anita et j’avoue avoir été un peu perdue à certains moments. Cependant, deux d’entre eux ont éveillé ma curiosité : le fameux Jean-Claude et Edward, tueur à gages, ami/ennemi d’Anita qui déteste les vampires.

Anita Blake est évidemment le personnage central. J’aime beaucoup son autodérision. Téméraire, elle collectionne les blessures et les cicatrices. Et malgré sa force de caractère, la peur l’anime souvent ce qui en fait une héroïne réaliste et attachante. Les vampires occupent une place importante dans l’histoire. Leur existence est connue des humains et leur société hiérarchisée. C’est d’ailleurs avec le maître de la ville de Saint-Louis, Nikolaos (une vampire âgée de 1000 ans), qu’Anita sera obligée de traiter pour son enquête.

Dans ce premier tome, l’auteur pose les bases de l’univers de la série. Les personnages secondaires ne sont que très peu développés. J’ai hâte de voir l’évolution de certains dans les prochains tomes !

– Anita Blake, me demanda Zachary

– L’Exécutrice… oui

– Vous n’êtes pas assez grande pour être l’Exécutrice

– Moi aussi, ça me déçoit.

Chacun ses faiblesses. Il y a des gens qui fument. Moi, je collectionne les pingouins en peluche. Si on ne me dénonce pas, je ne dénoncerai personne non plus.

Editions Milady, 2009

Lu dans le cadre du “Combats d’auteurs”

et des challenges :

50 états(Missouri)

Jules Verne – Voyage au centre de la terre

Présentation de l’éditeur :

Dans la petite maison du vieux quartier de Hambourg où Axel, jeune homme assez timoré, travaille avec son oncle, l’irascible professeur Lidenbrock, géologue et minéralogiste, dont il aime la pupille, la charmante Graüben, l’ordre des choses est soudain bouleversé. Dans un vieux manuscrit, Lidenbrock trouve un cryptogramme : Arne Saknussemm, célèbre savant islandais du XVIe siècle, y révèle que par la cheminée du cratère du Sneffels, volcan éteint d’Islande, il a pénétré jusqu’au centre de la Terre ! Lidenbrock s’enflamme aussitôt et part avec Axel pour l’Islande où, accompagnés du guide Hans, aussi flegmatique que son maître est bouillant, ils s’engouffrent dans les mystérieuses profondeurs du volcan…

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« Oui ! il est parfaitement reconnu que la chaleur augmente environ d’un degrés par soixante-dix pied de profondeur au-dessous de la surface du globe ; or, en admettant cette proportionnalité constante, le rayon terrestre étant de quinze cent lieues, il existe au centre une température qui dépasse deux cent mille degrés. Les matières de l’intérieur de la terre se trouvent donc à l’état de gaz incandescent, car les métaux, l’or, le platine, les roches les plus dures, ne résistent pas à une pareille chaleur. J’ai donc le droit de demander s’il est possible de pénétrer dans un semblable milieu ! -Ainsi, Axel, c’est la chaleur qui t’embarrasse? -Sans doute. Si nous arrivons à une profondeur de dix lieues seulement, nous serions parvenus à la limite de l’écorce terrestre, car déjà la température est supérieure à treize cents degrés. -Et tu as peur d’entrer en fusion? -Je vous laisse la question à décider, répondis-je avec humeur.

Enfin, je lis mon premier Jules Verne ! Publié pour la première fois en 1864, ce roman est une petite merveille.

Tout commence à Hambourg où le professeur Lidenbrock et son neveu Axel découvrent un manuscrit du célèbre savant Arne Saknussemm. Ce dernier y explique comment il a réussi à se rendre au centre de Terre par le volcan Sneffels en Islande. À peine a-t-il découvert ce texte que le professeur Lidenbrock décide de partir sur les traces de Saknussemm et emmène avec lui son neveu. Arrivés en Islande, ils décident de se faire accompagner par un guide : Hans. Commence alors leur longue descente dans les entrailles de la Terre à leurs risques et périls. Et ce qu’ils vont y découvrir est loin de tout ce qu’ils avaient pu imaginer !

Le narrateur est Axel. Contraint de suivre son oncle, il ne partage pas du tout sa frénésie. Il a peur de ne jamais revenir vivant de cette expédition et essaye par tous les moyens de dissuader le professeur de partir. En vain. Pourtant, son comportement va changer au cours du voyage. Quant à Lidenbrock, c’est un homme passionné, têtu, obnubilé par la découverte qu’il vient de faire et ne voyant pas le danger. Hans reste le personnage le plus effacé, il parle peu, mais est efficace et sauve plusieurs fois l’oncle et son neveu d’une mort certaine.

Un roman d’aventures où j’ai été embarquée à 100 à l’heure dans un monde insoupçonné. Loin d’être gênée par les descriptions scientifiques des endroits découverts par notre trio, j’ai eu l’impression de les découvrir en même temps qu’eux. Un récit à la fois imaginaire et réaliste avec ce sentiment que tout cela aurait pu être possible…

Malgré une fin un peu trop précipitée, c’est une histoire des plus passionnantes. Mon premier Jules Verne et certainement pas le dernier !

[Ce livre est aussi le premier que je lis sur un reader (liseuse) emprunté à la bibliothèque. Une expérience concluante que je n’hésiterai pas à renouveler !]


Lu dans le cadre du challenge

Le 8 février, nous fêtions le 184e anniversaire de Jules Verne. BON ANNIVERSAIRE JULES !

Charles Dickens – Le drôle de Noël de Scrooge (Un chant de Noël)

4e de couverture : 

Le soir de Noël, un vieil homme égoïste et solitaire choisit de passer la soirée seul. Mais les esprits de Noël en ont décidé autrement. L’entraînant tour à tour dans son passé, son présent et son futur, les trois spectres lui montrent ce que sera son avenir s’il persiste à ignorer que le bonheur existe, même dans le quotidien le plus ordinaire.

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Cette histoire que tout le monde connaît a été maintes fois adaptée. Pour tout dire, je n’ai lu le roman de Dickens (paru en 1843) qu’après avoir vu la dernière adaptation cinématographique par Disney en 2009 (que j’ai beaucoup aimée, soit dit en passant).

Noël est la période de l’année que Scrooge, vieil homme grincheux, aigri et égoïste, déteste le plus. Mais le soir de Noël, il reçoit la visite de trois fantômes des noëls passés, p

résents et futurs. Durant cette nuit, ils lui font revivre certains événements de sa vie et lui montre quel sera son futur s’il ne change pas.

Un joyeux Noël ! Au diable vos joyeux Noël ! Qu’est-ce que Noël, si ce n’est une époque pour payer l’échéance de vos billets, souvent sans avoir d’argent ? un jour où vous vous trouvez plus vieux d’une année et pas plus riche d’une heure ? un jour où, après avoir fait votre bilan, vous découvrez, après douze mois, que chacun des articles qui s’y trouvent mentionnés vous a laissé sans le moindre profit ? Si je pouvais en faire à ma tête, continua Scrooge d’un ton indigné, tout imbécile qui court les rues avec un joyeux Noël serait mis à bouillir dans la marmite avec son propre pudding et enterré avec une branche de houx au travers du cœur.

Peu à peu, face à ses souvenirs, il prend conscience de son comportement et décide de changer sa façon d’être.

Beaucoup d’émotions dans ce petit livre. On ressent la magie de Noël présente partout dans les rues de Londres. La joie, le partage, la famille, bref toutes ces choses liées à la période de Noël, que l’on soit riche ou pauvre. Néanmoins, Charles Dickens n’hésite pas à dénoncer les travers de la société anglaise sous la révolution industrielle.

Un merveilleux conte de Noël intemporel, un classique à lire en hiver au coin du feu :)

Le Livre de Poche, 2009

Lu dans le cadre du challenge Challenge_Dickens

BON ANNIVERSAIRE CHARLES !


			

Nicola Keegan – Nage libre

4e de couverture :

Philomena n’est pas très à l’aise sur la terre ferme. Mais il lui suffit d’entrer dans l’eau pour se sentir à sa place. Quand elle nage, elle est puissante et libre. Lorsqu’un célèbre entraîneur la remarque dans une piscine du Kansas, une nouvelle vie commence pour elle. Philomena laisse place à « Pip », une jeune athlète promise à un avenir olympique. Une fois les médailles autour du cou, elle redevient fragile. Un autre défi l’attend. Parviendra-t-elle à le relever ?

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Voilà un livre que je n’aurai peut-être jamais ouvert si je n’avais pas lu autant d’avis positifs sur les blogs ou en librairie.

Philomena (Pip) nage depuis toute petite. L’eau est l’endroit où elle se sent le mieux, où elle oublie tout. Une passion qui va la mener au sommet, peut-être pour échapper à un quotidien familial fait de deuils, dépression, drogue,… Une famille quelque peu absente quand il s’agit de la soutenir et de l’encourager.

Philomena c’est cette fille trop grande, à la fois agaçante et attachante, qui se déplace avec une aisance incroyable dans l’eau depuis son plus jeune âge. Passionnée, dotée d’un caractère fort et de beaucoup d’humour, elle reste néanmoins une adolescente complexée, fragilisée suite aux malheurs auxquels elle a dû faire face. Puis, au sommet de sa gloire, alors qu’elle pulvérise les chronos et décroche 8 médailles d’or aux Jeux Olympiques, elle est brusquement ramenée sur la terre ferme. S’ensuit une longue descente aux enfers. Comment un sportif peut-il se reconstruire après un tel drame ? Une grande leçon de courage, de persévérance, une héroïne attachante qui a parfois une vision très personnelle de la vie, des autres. Et peu importe que vous soyez attirés ou non par la natation. Pour ma part, j’ai été plongée en apnée dans l’univers de cette grande nageuse.

Un premier roman sublime.

Editions de l'Olivier, 2010

Lu dans le cadre des challenges une_annee_des_livres_Sophie.jpg   laurier_couronne_fdb39     50 états(Kansas)