Résumé :
Le Maine, 1970. Ben Mears revient à Salem, sa ville natale). Marsten House est toujours là, inhabitée depuis la mort tragique de ses propriétaires, vingt-ans auparavant. Très vite, il devra se rendre à l’évidence : il se passe des choses étranges dans cette petite bourgade. Un chien est immolé, un enfant disparaît et l’horreur s’infiltre, s’étend, se répand, aussi inéluctable que la nuit qui descend sur Salem.
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Ah, ce très cher Stephen King, un de mes auteurs de prédilection ! Et si en plus il se met à écrire sur un thème qui m’intéresse particulièrement, je ne peux pas passer à côté !
<<< Ce qui suit peut dévoiler des moments de l’intrigue >>>
Salem, petite ville du Maine à priori calme et sans histoire. Ben Mears, écrivain, revient s’y installer afin d’écrire son prochain roman. Peu de temps après, deux étrangers – Straker et Barlow – emménagent à Marsten House. Cette maison inhabitée surplombe la ville et terrifie la plupart des habitants. Tous ont l’impression que le Mal s’y est installé. Ben Mears y a d’ailleurs vécu une expérience traumatisante lorsqu’il était plus jeune.
Très vite après l’arrivée de Straker et Barlow, des événements étranges commencent à se produire : le petit Ralph Glick disparaît, son frère meurt de manière inexpliquée, un chien est retrouvé pendu à la grille d’un cimetière, etc. Le lecteur assiste impuissant à ce mal qui se répand sur la ville, l‘horreur s’insinue peu à peu dans le quotidien des habitants et n’épargne personne.
Dans ce livre, l’auteur s’empare du mythe du vampire. Certes, ceux imaginés par Stephen King sont assez classiques : ils se nourrissent de sang, fuient la lumière du soleil, les crucifix,… et tout comme dans Dracula, c’est une véritable chasse aux vampires (pieux, ail, etc.) qui est organisée afin de les éliminer. Mais peu importe, le suspense est bien présent, l’atmosphère est sombre, pesante et réussit à faire resurgir nos propres peurs. Comme à son habitude, Stephen King prend son temps pour mettre en place le décor, nous présenter Salem et ses habitants.
A nouveau, l’histoire m’a tenu en haleine du début à la fin, les pages se tournent fébrilement avec la crainte de découvrir ce qui va se passer ensuite.
A lire seul, à la lueur d’une bougie… et si l’on gratte à votre fenêtre, réfléchissez à deux fois avant d’aller ouvrir…
— J’ai lu la nouvelle édition augmentée: elle comporte une préface/postface de l’auteur, ainsi que des scènes coupées, remaniées en fin d’ouvrage. Certaines sont très intéressantes et encore plus terrifiantes, dommage qu’elles n’aient pas été conservées au final !
Jean-Claude Lattès, 2006
Lu dans le cadre du organisé par Neph.