Becca Fitzpatrick – Hush, Hush

4e de couverture :

Dans la ville brumeuse de Portland, Nora tente de mener une vie ordinaire depuis la mort violente de son père. Lors d’un cours de biologie, elle fait la connaissance de Patch. Il est séduisant, mystérieux, toutes les filles en sont folles, mais Nora est perplexe. Comment Patch peut-il en savoir autant sur son compte ? Pourquoi est-il toujours sur sa route quand elle cherche à l’éviter ? Sans le savoir, Nora se retrouve au beau milieu d’un combat séculaire agitant des êtres dont elle ne soupçonnait même pas l’existence. Et en tombant amoureuse de Patch, elle va découvrir que la passion peut être fatale.

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Ville brumeuse, rencontre au cours de biologie, garçon mystérieux et séduisant dont l’héroïne tombe amoureuse… j’avoue j’ai eu un petit apriori avant d’entamer ce roman. Un peu trop de ressemblance avec une certaine saga… Et bien j’ai eu tort, car la ressemblance s’arrête là. J’ai littéralement dévoré ce roman !
L’atmosphère y est quelque peu oppressante, il fait toujours brumeux, pluvieux, un être suit Nora et le lecteur cherche à savoir qui lui veut du mal. Est-ce Patch ou encore Elliot, le nouveau-venu, qui semble cacher quelque chose ? J’avoue, que même si certains ont deviné assez facilement, moi pas !
Parlons de Patch… alalala, quel homme ! Agaçant, sûr de lui, charmeur, taquin, il joue avec Nora. Pas moyen de le cerner, de savoir s’il est réellement dangereux pour elle. Un vrai bad boy.
Quant à Nora, je ne l’ai pas trouvée si « nunuche », je lui ai trouvé un certain caractère en essayant de ne pas se laisser attendrir par Patch. Vee, sa meilleure amie est tout le contraire : dotée d’un caractère de feu, elle cherche aussi après tous les garçons. J’ai beaucoup aimé ce personnage.
L’auteur arrive à scotcher le lecteur, l’humour est bien présent malgré une ambiance angoissante.

Un petit bémol tout de même : l’auteur ne distille pas assez les indices et les explications tout au long du roman, tout est presque dévoilé sur la fin, d’un coup, paf. Un peu trop rapide à mon goût. Cette fin ne laisse pas non plus présager de 2e tome, je suis curieuse de voir ce que donnera cette suite dont la sortie est prévue en novembre aux Usa.

En tout cas, ce premier tome est une véritable surprise et je n’ai qu’une chose à vous dire : lisez-le !

(A noter, la superbe couverture !)

Merci à Elizabet-Bennet pour le prêt !

Livre lu pour le défi  

Cecelia Ahern – P.S. I love you

4e de couverture :

Holly et Gerry s’aimaient follement. Ils avaient la vie devant eux. Du moins le croyaient-ils… La mort soudaine de Gerry laisse Holly désespérée. Mais Gerry avait juré qu’il ne l’abandonnerait pas. Son ultime cadeau: « La liste », dix lettres à ouvrir après sa mort qui, chaque mois, aideront Holly à reprendre pied. Elle comprendra peu à peu que la vie vaut d’être vécue (mais c’est toujours plus facile quand un ange veille sur vous!).

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P.S. I love you est le premier roman de Cecelia Ahern, écrit à l’âge de 22 ans.

Holly ne vivait qu’à travers son mari, n’avait ni passion, ni loisir. A sa mort, elle doit accepter de vivre sans lui et réapprendre à vivre. Elle y arrivera petit à petit grâce aux lettres que Gerry lui a écrites peu de temps avant sa mort.
Ce livre est à la fois drôle et triste, d’un ton léger, où l’on se rend compte qu’il faut profiter de tous les instants de la vie. Il dépeint ma foi assez bien le deuil que l’on vit lors de la perte d’un conjoint.

Certes, je ne suis pas spécialement fan des romans « à l’eau de rose », mais celui-ci a un côté original et n’est pas trop nunuche. Certains passages sont très touchants. Quant à la fin, elle n’est pas si prévisible et c’est tant mieux.

Une lecture très plaisante et émouvante.

Stephenie Meyer – Les âmes vagabondes

4e de couverture :

La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-elle la sauver ?

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Après la saga Twilight qui a été un très gros coup de coeur pour moi, j’étais curieuse de lire l’autre roman écrit par Stephenie Meyer.

« Les âmes vagabondes » est un roman de SF, d’anticipation plus précisément (mais, précise-t-elle, « pour ceux qui n’aiment pas la science-fiction »), à destination des adultes (quoiqu’il reste très accessible pour les adolescents).

Melanie Stryder est capturée après des mois lutte. Une âme, Vagabonde, est introduite dans son corps pour en prendre possession. Mais tout ne se déroule pas comme prévu. En effet, Melanie est toujours présente… Vagabonde n’arrive pas à contrôler entièrement ce corps. Au départ, Melanie n’accepte pas cette situation, elle se bat pour récupérer son corps, pour pouvoir un jour revoir son petit frère Jamie et Jared, l’homme qu’elle aime.

Cependant, petit à petit, leur comportement va changer, elles vont s’attacher l’une à l’autre.

Vagabonde (surnommée Gaby par l’oncle de Mélanie, Jeb) est douce, gentille (comme toutes les âmes), attentionnée et un peu naïve parfois. Tiraillée entre le monde des âmes et celui des humains, elle va faire son possible pour se faire accepter des derniers hommes de la planète. Ce personnage est celui qui va le plus évoluer au cours de l’histoire. Elle est extrêment attachante, j’ai ressenti toutes ses joies, ses peurs, ses peines. Même s’il est vrai qu’au début, elle peut énerver car elle se plaint constamment alors que c’est elle l’envahisseur !

La tristesse, voilà le sentiment qui m’a accompagné durant cette lecture. Meyer pointe du doigt les faiblesses de l’être humain (qui sont la cause de l’invasion de la Terre par les Âmes).

L’histoire d’amour n’est pas aussi mise en avant que je l’aurai voulu, dommage. Celle entre Melanie et Jared est celle que je préfère car plus intense, comparé à celle entre Vagabonde et Ian. Mais l’attachement qu’à Vagabonde pour Jamie est incomparable, elle ressent vraiment les mêmes sentiments que Melanie envers lui. Jamie, lui, ne lui en veut pas, il l’accepte immédiatement, il sait que sa soeur est encore là et c’est le principal.

Une histoire originale dans laquelle je me suis plongée avec plaisir, même si ma préférence va toujours à Twilight.


Lecture commune avec Liyah et Hydromielle.

Lu dans le cadre du challenge (proposé par Suffy)

Richard Matheson – Je suis une légende

4e de couverture :

Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l’abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil… Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu’aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.
Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l’ultime survivant d’une espèce désormais légendaire.

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Robert Neville est le seul survivant d’une épidémie quelque peu étrange qui s’est abattue sur la Terre et qui a transformé le reste de la population en vampires. Le quotidien de Neville est rythmé par ses efforts pour sécuriser sa maison, ses sorties pour se ravitailler et chasser les vampires. La nuit, il se barricade chez lui afin d’échapper à leurs attaques incessantes.

Les vampires fuient le soleil, ne supportent pas l’ail, ni la vue d’une croix. Neville entoure d’ailleurs sa maison d’ail pour les tenir éloignés. 

Petit à petit, il cherche une explication plus rationnelle sur ce qu’il pense être un virus, il se dirige vers un raisonnement plus scientifique : il fait des recherches dans les livres et fait des expérimentations.

Tout au long du récit, l’auteur reste centré sur le héros. Il nous montre comment il organise sa survie au quotidien. Le lecteur vit à son rythme, partage sa solitude, ses doutes, ses espoirs (notamment lorsqu’il rencontre deux êtres qu’il croit non contaminés).

Ce livre n’est pas une simple histoire de vampire, il traite le vampirisme de manière originale. Il est bien mené, prenant, mais malheureusement trop court ! J’aurai aimé que l’auteur nous donne un peu plus d’explications sur cette épidémie ou encore sur la vie de Neville avant la catastrophe par exemple.

Et vous que feriez-vous si vous étiez le dernier survivant ?

Lecture commune avec GeishaNellie.

Livre lu dans le cadre des défis  

Charlotte Brontë – Jane Eyre

4e de couverture :

Une jeune gouvernante aime le père de ses élèves et est aimée de lui. Mais elle résiste à cet amour, découvrant avec horreur l’existence de la première femme de Rochester, pauvre folle enfermée par son mari. L’histoire, qui trouve son origine dans la jeunesse tourmentée de son auteur, fait se succéder coups de théâtre et débordements de passion, fuite éperdue dans les landes et sens du devoir jusqu’à l’héroïsme.

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Après ma lecture des Hauts de Hurlevents, j’ai eu envie de lire d’autres romans des soeurs Brontë. Mon choix s’est porté sur Jane Eyre, de Charlotte Brontë.

Au début de l’histoire, Jane Eyre est une fillette de 10 ans qui vit chez sa tante (femme de son oncle maternel, décédé) et ses trois cousins qui la dénigrent et la maltraitent. Jane est rapidement envoyée dans un pensionnat, celui de Lowood, où les conditions de vie sont loin d’être idéales. Mais, elle y rencontre des personnes formidables. Elle y restera 8 ans, dont deux années en tant qu’institutrice.

A ses 18 ans, elle est engagée par une certaine Mme Fairfax pour instruire Adèle. Cette dernière est la pupille de Edward Rochester, un homme dont elle va rapidement tomber amoureuse. Mais cet homme cache un secret….

Dès le début du roman, j’ai beaucoup aimé la force de caractère de Jane Eyre, qui se rebelle notamment contre sa tante et ses cousins. Mais cette force s’atténue lorsqu’elle quitte le pensionnat et part vivre chez Mr Rochester, dommage. Elle résiste cependant à l’amour qu’elle a pour ce dernier, en refusant le mariage et en s’enfuyant.

Outre sa force de caractère, Jane Eyre est passionnée, intelligente, courageuse, persévérante et en avance sur son temps. Ce roman est une critique de la société victorienne, surtout concernant la condition féminine et les classes sociales. Les pauvres sont trop bons, laids et sans intelligence, et les riches sans coeur et dédaigneux.

Ce roman est une belle histoire d’amour, simple, sincère, où les sentiments sont plus importants que la beauté physique.

Une très belle écriture, simple, légère, bien que je préfère celle de sa soeur, Emily, beaucoup plus sombre.

Une lecture commune avec Manu.

Livre lu dans le cadre des défis   et  (fini!)