4e de couverture :
Saint-Vladimir est un lycée privé hors du commun: à l’abri des regards indiscrets, de jeunes vampires y apprennent la magie.
Rose Hathaway est une dhampir et elle doit assurer la protection de sa meilleure amie Lissa, princesse moroï.
Menacée au sein même de l’Academy, Lissa et Rose ont fugué ensemble, mais ont été ramenées de force derrière les hautes portes de Saint-Vladimir. Entre intrigues machiavéliques, rituels nocturnes inavouables et amours interdites, elles doivent rester sur leurs gardes: les Strigoï, vampires immortels et ennemis jurés des Moroï, pourraient bien faire de Lissa l’une d’entre eux pour l’éternité.
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Enfin, je me plonge dans cette série à succès ! De Richelle Mead, je n’ai lu que Succubus Blues, premier tome des aventures de Georgina Kincaid, héroïne qui m’a beaucoup plu. Vampire Academy étant une saga destinée aux adolescents, j’avais quelques appréhensions, mais elles ont été rapidement balayées.
L’histoire s’ouvre sur la capture de Rose et Lissa par des membres du lycée Saint-Vladimir d’où elles s’étaient enfuies. À leur retour au sein de l’établissement, Rose évite justesse le renvoi, la direction estimant qu’elle a mis en danger Lissa alors que son rôle était de la protéger. Car Rose est une dhampir et les dhampirs sont les gardiens des Moroï dont Lissa fait partie.
Dans ce premier tome, on apprend la manière dont est structurée la société des vampires. Il y a les Moroïs (les gentils, vampires mortels aux pouvoirs magiques), les Dhampirs (leurs gardiens, nés de père ou mère Moroï) et les Strigoï (les méchants, vampires immortels et ennemis des Moroï). Je vous vois déjà venir : « encore des vampires » ! Sauf qu’ici, l’aspect vampirique n’est pas très présent car si on fait abstraction de quelques détails, on pourrait presque oublier que les personnages sont des vampires.
L’héroïne principale du roman, Rose, est téméraire, fonceuse, courageuse, prête à tout pour protéger sa meilleure amie Lissa. Elle possède également beaucoup d’humour et un sacré sens de la répartie. À côté d’elle, Lissa paraît plus fade, effacée. Princesse Moroï et seule représentante d’une des douze familles de sang royal, c’est une personne fragile et sensible. Seul Christian (autre Moroï dont les élèves se méfie) et Rose lui apportent un peu de bonheur. Mais les quelques moments de joie qu’elle partage avec ses amis sont rapidement assombris par une menace qui perturbe beaucoup la jeune Moroï, au point de faire envisager à Rose une nouvelle fugue.
Je m’en voudrais de ne pas parler de Dimitri… *soupir*. Ce gardien russe de 24 ans, beau, ténébreux, mystérieux, est chargé d’entraîner Rose. Bien sûr, celle-ci n’est pas indifférente à son charme, mais lui reste insensible (du moins il essaie). Du coup on attend plus de cette relation et c’est frustrant. Mais, je suis presque séduite, j’attends la suite pour confirmer !
L’histoire nous est racontée du point de vue de Rose, mais un lien unique unit les deux amies qui permet à Rose de lire dans les pensées de Lissa, de ressentir ses émotions. Du coup, le lecteur assiste à des scènes non seulement vécues par Rose, mais aussi par Lissa.
Certes la couverture over-kitsch n’est pas très attrayante et sans certaines critiques élogieuses, je n’aurai probablement pas plonger mon nez dans ce livre. Erreur ! Car même si ce premier tome pose les bases de l’univers de Saint-Vladimir, l’action et les rebondissements sont bien présents. La raison de la fuite des deux amies n’est dévoilée qu’au compte-goutte dans le récit, ce qui permet d’entretenir l’intrigue. De plus, l’histoire est très agréable à lire et assez fluide.
Une série très prometteuse !
Editions Bragelonne, collection Castelmore, 2010
Lu dans le cadre du « Combats d’auteurs » 
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