Robert Louis Stevenson – L’île au trésor

 Résumé :

L’aventure fait irruption dans la vie de Jim Hawkins le jour où un vieux marin balafré vient s’installer à l’auberge de ses parents. Pourquoi l’homme a-t-il peur ? Qui veut lui faire la peau ? Le secret de l’île au trésor devient bientôt celui de Jim. Sur le navire qui les mène vers le trésor, Jim et ses amis sont en grand danger. Echapperont-ils aux pirates, prêts à verser le sang pour s’emparer de l’or ?

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J’ai reçu ce livre il y a plus de 10 ans et je ne l’avais jamais ouvert, honte à moi !

Un chouette roman d’aventures, même si à la base les histoires de pirates ce n’est pas ma tasse de thé…

A peine le bateau arrivé sur cette fameuse île, que l’on découvre le vrai visage de certains personnages : malintentionnés, ils sont prêts à tout pour récupérer le trésor enfoui.

Jim est un courageux garçon, malin et l’on remarque qu’il mûrit beaucoup tout au long de l’aventure. Un personnage attachant, contrairement à Long John Silver, dont il est difficile de deviner les motivations premières: est-il bon ou méchant ?

Un bon moment de lecture grâce à ce cher Stevenson ! A lire et à relire.

Livre lu dans le cadre des défis  et 

Dan Brown – Le symbole perdu

4e de couverture :

Robert Langdon, professeur en symbologie, est convoqué d’urgence par son ami Peter Solomon, philanthrope et maçon de haut grade, pour une conférence à donner le soir même. En rejoignant la rotonde du Capitole, il fait une macabre découverte. Ce sera le premier indice d’une quête haletante, des sous-sols de la Bibliothèque du Congrès aux temples maçonniques, à la recherche du secret le mieux gardé de la franc-maçonnerie. Une aventure où s’affrontent les traditions ésotériques et la formidable intelligence de Robert Langdon.

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De cet auteur, je n’ai lu jusqu’à présent que le « Da Vinci Code » (après avoir vu le film – que j’ai beaucoup aimé), un roman pas si mal que ça, mais qui ne m’a pas laissé un grand souvenir… Pourtant, le sujet m’intéressait.

J’ai donc entamé « Le symbole perdu » sans grande conviction, mais avec un petit espoir, car j’aime tout ce qui touche aux symboles, à la franc-maçonnerie, etc.
Verdict : j’ai été séduite ! Certes, Dan Brown ce n’est pas de la grande littérature, mais qu’importe, son écriture est efficace ! Les événements s’enchaînent les uns après les autres, l’action, le suspense sont présents en permanence. Peut-être un peu tiré par les cheveux à certains moments, mais je n’ai pas été gênée outre mesure.

Les personnages, parlons-en. J’aime toujours autant Robert Langdon, quelqu’un d’intelligent et très simple, le professeur rêvé !                                     Le « méchant » est un véritable détraqué, il fait froid dans le dos. Mais chapeau à l’auteur, j’ai été surprise en découvrant sa véritable identité.

Un petit bémol cependant : cet « étalage » de connaissances, trop c’est trop… on se noie sous les informations et finalement, on n’en retient pas grand chose. Le fameux Secret aussi… un peu déçue… je m’attendais à quelque chose de plus grandiose.

Une belle lecture cependant, pleine d’action et de rebondissements. Je n’hésiterai pas à lire les autres romans de Dan Brown.

Merci à   et aux éditions J-C Lattès.

Olivier Adam – Je vais bien, ne t’en fais pas

 
4e de couverture :

Une autre lettre de Loïc. Elles sont rares. Quelques phrases griffonnées sur un papier. Il va bien. Il n’a pas pardonné. Il ne rentrera pas. Il l’aime. Rien d’autre. Rien sur son départ précipité. Deux ans déjà qu’il est parti. Peu après que Claire a obtenu son bac. A son retour de vacances, il n’était plus là. Son frère avait disparu, sans raison. Sans un mot d’explication. Claire croit du bout des lèvres à une dispute entre Loïc et son père. Demain, elle quittera
son poste de caissière au supermarché et se rendra à Portbail. C’est de là-bas que la lettre a été postée. Claire dispose d’une semaine de congé pour retrouver Loïc. Lui parler. Comprendre.

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Petit roman sympathique à lire. Une histoire sombre et émouvante. Un style simple, même si parfois j’ai été gênée par toutes ces phrases très courtes.
Une fin un peu trop facile à mon goût, aucune explication, dommage.

Chose rare, j’ai préféré l’adaptation cinématographique, sortie en 2006.

André-Marcel Adamek – Le sang du gourou

 
4e de couverture :

Dolorès, la femme d’un vigneron alcoolique, se retrouve pour la quatrième fois enceinte au cours d’une année de terrible sécheresse. Face à la disette qui s’annonce, elle prend la décision de sacrifier l’enfant qu’elle porte. Cependant, la faiseuse d’anges, les plantes secrètes et les exercices périlleux ne parviennent pas à empêcher cette naissance. Marco vient au monde affligé d’une sensibilité maladive et disposant d’étranges pouvoirs. Tandis que sa mère sombre dans la folie et que ses sœurs se prostituent, il est élevé par des moines et se lie d’amitié avec un rat qui hante le prieuré. Marco est ensuite accueilli au sein d’une secte puissante, l’Ordre de la Licorne, dont le gourou préconise une fusion charnelle, en un premier temps symbolique, entre les humains et les animaux sauvages.

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La première chose qui m’a attirée en voyant ce livre c’est sa couverture que je trouve superbe. Le deuxième, le résumé, si ça parle de secte, c’est pour moi ! Et le troisième, le nom de l’auteur… j’en suis à mon cinquième roman de cet écrivain belge, j’ai toujours aimé, donc une valeur sûre pour moi !

Et en effet, je n’ai pas été déçue, je me régale toujours autant.
Malgré une fin trop « rapide » pour moi, j’ai apprécié ce roman pour son côté un peu « surnaturel » (sans en faire de trop). Certains personnages sont attachants, mais peut-être parfois un peu trop caricaturaux. Une écriture belle et riche.

Un auteur à découvrir !

Thierry Jonquet – Moloch

 
4e de couverture :

 » L’Eternel parla à Moïse et dit : Tu diras aux enfants d’Israël : si un homme des enfants d’Israël ou des étrangers qui séjournent en Israël livre à Moloch l’un de ses enfants, il sera puni de mort… Si le peuple du pays détourne ses regards de cet homme qui livre ses enfants à Moloch et si il le fait pas mourir, je tournerai, moi, ma face contre cet homme et contre sa famille et je le retrancherai du milieu de son peuple avec tous ceux qui se prostituent comme lui en se prostituant à Moloch… ». La bible. Lévitique, XX

Quand la juge d’instruction Nadia Lintz arrive sur les lieux du crime, elle s’attend à trouver une scène d’horreur, mais pas à ça : des cadavres d’enfants carbonisés, figés dans une dernière tentative désespérée d’échapper à la mort. Que faisaient-ils, enfermés dans ce pavillon délabré ? Qui les y avait amenés ? Qui y a mis le feu ? Ce qui ressemble à première vue à un règlement de compte entre trafiquants d’enfants, se révèle n’être qu’un maillon d’une affaire bien plus horrible. Pour faire triompher la justice, Nadia devra plonger dans l’obscurité de l’âme humaine et contempler la face de Moloch.

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Encore une fois, Thierry Jonquet frappe fort. Mygale ayant été un grand coup de coeur, je n’ai pas hésité à me lancer dans la lecture d’un autre de ses romans.

Sur le thème du traffic et du sacrifice d’enfants, se mêlent trois histoires : une enquête autour de la découverte de corps carbonisés d’enfants morts dans d’atroces souffrances ; une infirmière et une de ses patientes, une petite fille atteinte d’hypoglycémie, pas si malade que ça… ; et enfin un SDF recueillant une petite fille apparemment traumatisée qui reste muette.

Petit à petit, ces trois histoires vont se rejoindre et le lecteur va alors comprendre toute l’horreur…

Bon polar – sans être encore un énième roman où il n’y a que l’hémoglobine et les tortures qui comptent – avec un dénouement qui m’a stupéfaite.

Un conseil : âmes sensibles s’abstenir.

Xavier Deutsch – Victoria Bauer !

 
4e de couverture :

Lionel de l’Oural, photographe de 19 ans, est fasciné par la présentatrice de télé Victoria Bauer d’Hallum aux grands yeux lumineux gris. Pour la conquérir, il accepte sa demande de réaliser sept images de filles, « petites sœurs de galaxies », qui seront autant d’épreuves et de preuves de sa passion.

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Un roman initiatique où étape par étape, un jeune homme découvre les femmes et où la clé de l’initiation est l’amour. L’auteur aborde ici avec tendresse, humour, douceur, les mystères de la féminité et de la sensualité.
La photographie est omniprésente dans ce roman. Chaque photo prise par Lionel est un petit bijou d’où émane la magie de l’instant.
Très beau roman, plein de poésie, d’un auteur belge malheureusement peu connu du grand public.

Maxime Chattam – Carnages

 
4e de couverture :

Harlem Est. 18 novembre, 8h28.
Ils sont tous là, dans le hall d’entrée du lycée Village Academy. Plus que quelques minutes avant le début des cours. Parmi les élèves, un adolescent, un sac à dos ouvert à ses pieds. Lentement, il lève son arme vers ses camarades et cale des chargeurs dans sa poche. Le carnage peut commencer…
Quand l’inspecteur Lamar Gallineo arrive sur les lieux du massacre, c’est pour découvrir le cadavre défiguré du tueur qui a fini par retourner l’arme contre lui. Rapidement, cette affaire dépasse le simple fait divers : de nouvelles tueries éclatent dans d’autres établissements.
A chaque fois, le même scénario, inexplicable. Des lycées de New York aux souterrains abandonnés du métro, Lamar va tenter d’enrayer cette macabre épidémie. Mais les apparences sont trompeuses. Toujours

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L’auteur aborde un thème malheureusement toujours d’actualité : les tueries dans les écoles aux Etats-Unis. A la lecture, on ne peut s’empêcher de penser à Colombine, et bien d’autres… Ce roman court mais accrocheur nous dresse un portrait sombre de l’Amérique actuelle.

Lorena A. Hickok – L’histoire d’Helen Keller

 
4e de couverture :

Quel avenir peut avoir une petite fille de six ans, aveugle, sourde et muette ? Les parents d’Helen sont désespérés jusqu’au jour où Ann Sullivan arrive chez eux pour tenter d’aider Helen à sortir de sa prison sans mots, ni couleurs ni sons. Les premiers échanges sont houleux, mais la persévérance d’Ann, l’intelligence et le désir d’apprendre d’Helen parviennent à vaincre l’impossible.

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Helen Keller est née aux Etats-Unis en 1880. Bien qu’elle fût sourde, aveugle et muette, elle parvint à obtenir un diplôme universitaire.
Une histoire très touchante, le combat de cette petite fille née sourde, aveugle et muette. Une lecture très accessible, qui nous encourage à ne jamais baisser les bras, à rester optimiste malgré les épreuves. Un livre qui nous lève un peu le voile sur le quotidien de ces personnes malvoyantes, sourdes ou muettes. Un combat de tous les jours.

L’histoire d’Helen Keller est une magnifique leçon de courage et de persévérance.

Maxime Chattam – In tenebris

 
4e de couverture :
Chaque année, des dizaines de personnes disparaissent à New York dans des circonstances étranges. La plupart d’entre elles ne sont jamais retrouvées. Julia, elle, est découverte vivante, scalpée, et prétend s’être enfuie de l’Enfer. On pourrait croire à un acte isolé s’il n’y avait ces photos, toutes ces photos…
Annabel O’Donnel, jeune détective à Brooklyn, prend l’enquête en main, aidée par Joshua Brolin, spécialiste des tueurs en série. Quel monstre se cache dans les rues enneigées de la ville ? Et si Julia avait raison, si c’était le diable lui-même ? Ce mystère, ce rituel… Dans une atmosphère apocalyptique, Joshua et Annabel vont bientôt découvrir une porten un passage…
dans les ténèbres.

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Ma première rencontre avec cet écrivain. Pour l’instant, je n’ai lu que ce 2e tome de la trilogie du mal.
Ce roman plonge le lecteur dans l’horreur du fanatisme et dans les croyances occultes. Tout au long de l’histoire, on ne cesse de penser qu’il y a une partie de magie noire dans ce livre, mais qu’en est-il vraiment ?
Une autre question nous obsède : qu’est devenu le mari d’Annabel O’Donnel ?
L’auteur a une imagination débordante, mais néanmoins ce thriller reste réaliste.
Une atmosphère pesante, malsaine, un rythme soutenu, bref un bon mélange pour un cocktail détonnant !

Dan Brown – Da Vinci Code

Résumé :

Le conservateur du Louvre est retrouvé assassiné au beau milieu de son musée dans une position singulière. Entièrement nu, bras et jambes écartés et entourés de pictogrammes étranges, le cadavre évoque L’Homme de Vitruve, le célèbre dessin de Léonard de Vinci. L’enquête révèle rapidement que cette mise en scène n’est pas le fait de l’assassin mais qu’elle a été voulue dans un dernier sursaut par la victime elle-même, qui cherche par ce moyen à transmettre un message.

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J’ai vu l’adaptation cinématographique avant de me plonger dans ce roman. Une erreur peut-être, car autant j’ai apprécié le film, autant le livre ne m’a pas laissé un grand souvenir. Il faudrait que je le relise pour vous donner un avis plus constructif. Je n’ai pas détesté, certes. C’est une histoire intéressante, avec un style simple et fluide. Rien de tel pour se changer les idées !

Petit bémol: il existe des erreurs aux niveaux des dates de certains faits historiques auxquels l’écrivain fait allusion dans son récit.

Un roman pour les passionnés de vieilles légendes et de sociétés secrètes, dont je fais partie.

Editions Jean-Claude Lattès, 2004
Editions Pocket, 2005