Ken Bruen – Delirium tremens

4e de couverture :

Ancien flic viré pour alcoolisme sévère, Jack Taylor traîne sa misère et son mal de vivre dans les pubs des quartiers populaires de Galway. Entre deux rasades de Jameson et une gorgée de Guinness, il laisse vaguement entendre aux poivrots de son entourage qu’il pourrait être un bon détective privé. À sa grande surprise, une femme vient un jour le trouver à son comptoir préféré pour le supplier d’enquêter sur la mort de sa fille qui se serait, soi-disant, suicidée…

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Voilà un roman que j’ai choisi tout à fait par hasard en regardant les choix de lecture des autres participants du challenge littérature irlandaise. Il faut dire que je ne connais que très peu cette littérature et encore moins les romans policiers irlandais. Le hasard fait parfois bien les choses, mais pas dans ce cas-ci malheureusement !

Viré de la Garda (police irlandaise) et devenu détective privé, Jack Taylor passe la plupart de son temps dans les pubs de sa ville, Galway. Jusqu’au jour où une femme débarque dans l’un de ces bars pour lui demander d’enquêter sur la mort de sa fille, car elle ne croit pas à un suicide. Mais alors qu’il commence ses recherches, les menaces ne tardent pas à arriver. En effet, certaines personnes n’apprécient pas qu’on vienne fouiller dans leurs affaires…

Ici, l’enquête est secondaire et n’est qu’un prétexte. Ce n’est donc pas un roman policier à proprement parler comme je m’y attendais, mais plutôt un roman noir où il est surtout question de l’alcool et ses démons, l’addiction, le sevrage, la rechute, avec un héro mal dans sa peau, mais doué, amateur de musique et de littérature et qui est loin d’avoir sa langue dans sa poche. Jack Taylor est un personnage qui plaira à certains, mais auquel je ne me suis malheureusement pas attachée.

Un roman particulier où l’on retrouve l’ambiance des pubs irlandais. Les chapitres sont courts, le style direct, percutant, mais l’auteur n’a pas réussi à capter mon attention et je suis restée en dehors de l’histoire, me sentant souvent un peu perdue au milieu des nombreuses références musicales et culturelles.

Un rendez-vous manqué. Dommage.

Editions Gallimard, Série Noire, 2004
Folio Policier, 2006

Lu dans le cadre du challenge 

Cecelia Ahern – P.S. I love you

4e de couverture :

Holly et Gerry s’aimaient follement. Ils avaient la vie devant eux. Du moins le croyaient-ils… La mort soudaine de Gerry laisse Holly désespérée. Mais Gerry avait juré qu’il ne l’abandonnerait pas. Son ultime cadeau: « La liste », dix lettres à ouvrir après sa mort qui, chaque mois, aideront Holly à reprendre pied. Elle comprendra peu à peu que la vie vaut d’être vécue (mais c’est toujours plus facile quand un ange veille sur vous!).

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P.S. I love you est le premier roman de Cecelia Ahern, écrit à l’âge de 22 ans.

Holly ne vivait qu’à travers son mari, n’avait ni passion, ni loisir. A sa mort, elle doit accepter de vivre sans lui et réapprendre à vivre. Elle y arrivera petit à petit grâce aux lettres que Gerry lui a écrites peu de temps avant sa mort.
Ce livre est à la fois drôle et triste, d’un ton léger, où l’on se rend compte qu’il faut profiter de tous les instants de la vie. Il dépeint ma foi assez bien le deuil que l’on vit lors de la perte d’un conjoint.

Certes, je ne suis pas spécialement fan des romans « à l’eau de rose », mais celui-ci a un côté original et n’est pas trop nunuche. Certains passages sont très touchants. Quant à la fin, elle n’est pas si prévisible et c’est tant mieux.

Une lecture très plaisante et émouvante.