Concours S.T.A.R. : résultats

Voici venu le temps des résultats !

Le concours S.T.A.R., organisé par Liyah, s’est déroulé du 19 février au 20 mars 2011. Le but était simplement de lire un maximum de pages pendant cette période et de les comptabiliser. Pas de compétition, just for the fun !

Pour ma part, je n’ai pas changé mon rythme de lecture. En 1 mois, j’ai lu 1247 pages. C’est très peu comparé à d’autres et notamment à Angie qui a remporté le concours haut la main : 11341 pages (non, non vous ne rêvez pas !) et à Fafa qui a été tirée au sort pour le bon d’achat Amazon. Félicitations !

Pendant cette période, j’ai lu :

 (p.136-442, soit 306 pages – mon avis ici)

 (224 pages – mon avis ici)

 (345 pages – chronique à venir)

 (jusqu’à la page 372 – chronique à venir)

Un chouette concours, merci Liyah !

Ahmadou Kourouma – Allah n’est pas obligé

4e de couverture :

Birahima, le narrateur de ce roman, a une douzaine d’années et il retrace son itinéraire d’enfant-soldat de l’Afrique contemporaine, entre le Liberia et la Sierra Leone.
Orphelin, jeté sur les routes en compagnie d’un marabout mi-philosophe mi-escroc, Birahima se fait enrôler dans une bande de pillards. Kalachnikov en bandoulière, pour gagner sa solde, il va bientôt participer aux pires exactions :  » De camp retranché en ville investie, /…/ j’ai tué pas mal de gens. /…/ beaucoup de mes copains enfants-soldats sont morts. Mais Allah n’est pas obligé d’être juste avec toutes les choses qu’il a créées ici-bas.

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Suite à la mort de ses parents, le jeune Birahima âgé d’une douzaine d’années se retrouve seul. Il part alors à la recherche de sa tante qui vit quelque part au Libéria. Accompagné d’un « féticheur multiplicateur de billets » nommé Yacouba, notre jeune narrateur voyage dans une Afrique en proie aux guerres tribales. Très vite, il sera enrôlé comme un enfant-soldat. Du Libéria à la Sierra Leone, il nous raconte son quotidien fait d’armes, de violence, de drogue, de sang, de morts.

Les enfants-soldats, c’est pour ceux qui n’ont plus rien à foutre sur terre dans le ciel d’Allah.

Ce livre a pour thème les enfants-soldats, un sujet plutôt dur qui peut rebuter certaines personnes. Pourtant, bien que le sujet soit grave, le récit est parsemé de touches d’humour. Birahima ne laisse transparaître aucune émotion, son ton est ironique et détaché, ce qui est assez déroutant. Mais notre jeune héro n’a pas le choix, il doit accepter sa situation d’enfant-soldat, c’est une question de survie.

La narration, quant à elle, est pour le moins atypique. Pour nous raconter son histoire, Birahima emploie quatre dictionnaires: un Petit Robert, un Larousse, l’Inventaire des particularités lexicales du français en Afrique noire et un Harrap’s. J’ai été un peu gênée par le nombre de définitions entre parenthèses qui viennent alourdir le texte et qui sont trop répétitives.

Si la première partie du roman m’a plu, la seconde fût laborieuse: l’histoire politique du pays prend une place trop importante et j’ai eu beaucoup de mal à suivre, ne connaissant pas bien les conflits dont il est question. Dommage.

Une lecture en demi-teinte pour ce livre-témoignage sur un sujet malheureusement toujours d’actualité…

Ce livre a reçu le prix Renaudot, le prix Goncourt des lycéens ainsi que le prix Amerigo-Vespucci.

Editions Points, 2002

Lu dans le cadre du

et du challenge challenge_goncourt_des_lyc_ens