Ian McEwan – Délire d’amour

4e de couverture :

La vie tranquille de Joe Rose, faite de bonheur conjugal et de certitudes scientifiques, bascule le jour où il est impliqué dans un accident mortel. Parce qu’il se sent coupable, mais surtout parce qu’il fait ainsi la connaissance d’un jeune homme, Jed, qui lui voue sur-le-champ un amour aussi total qu’inexplicable, aussi chaste que dévorant. Car Jed, qui veut guérir Joe de son athéisme, est convaincu que leur rencontre a été voulue par Dieu, et que cet amour est forcément réciproque. Débute alors un harcèlement terrifiant, qui bouleverse l’existence de Joe et le confronte à ses propres démons.

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Je continue ma découverte d’Ian McEwan avec ce deuxième roman. Et là je peux dire chapeau ! 400 pages impossible à lâcher. On assiste à la lente descente aux enfers de Joe suite à sa rencontre avec Jed, un homme pour le moins étrange… non disons le clairement : complètement fou ! Difficile de comprendre le comportement de cet homme, qui entre peu à peu dans l’existence de Joe. Un harcèlement qui aura notamment pour conséquence le déclin de son couple.

Ce roman a réussi à me happer dès les premières lignes. Cet amour obsessionnel a provoqué un certain malaise chez moi. Les digressions de l’auteur pourraient agacer certains lecteurs, mais ça ne m’a nullement gênée: j’étais trop hypnotisée par l’histoire…

Délire d’amour m’a accompagné durant mon court séjour à Oslo et il est clair qu’il me restera longtemps en mémoire. Je compte bien poursuivre ma découverte de cet auteur !

Folio, 2001