Anne Percin – Comment (bien) rater ses vacances

4e de couverture :

Chers parents,

Mon stage de survie en milieu hostile se passe bien, merci. J’espère que vous êtes pas trop morts, rapport aux frais de rapatriement qui doivent coûter bonbon, depuis la Corse. Sinon, moi ça va, j’ai mangé Hector mais pas tout d’un coup, j’en ai congelé un bout pour le mois prochain. Heureusement que j’ai l’eau-de-vie de Mamie, ça m’aide pour tenir. Si jamais vous ne reveniez pas, ce serait sympa de m’envoyer un mandat parce que la prostitution masculine, ça marche pas trop dans le quartier. Bon, ben je vous laisse, c’est l’heure de ma piqûre d’héroïne.

Gros bisous, votre fils bien-aimé, Maxime.

Cet été, Maxime a 17 ans. Il ne veut plus partir en vacances avec ses parents. Il préfère rester chez sa Mamie pour glander devant l’ordinateur. Tant pis pour lui. Il va vivre des journées délirantes !

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Maxime est un ado de 17 ans comme les autres, enfin… pas tout à fait. Il aime dormir, passer ses journées sur l’ordinateur, jouer de la guitare, mais aussi écouter la musique des années 70/80 et cuisiner ! Alors que leurs parents décident de passer des vacances en Corse, Maxime et sa petite sœur ont déjà d’autres projets en tête pour l’été. Lui le passera chez sa grand-mère et sa sœur Alice en colonie avec sa meilleure amie. Mais Maxime est loin de se douter que son séjour sera un peu plus agité que prévu !

La grand-mère de Maxime est un sacré phénomène : un caractère bien trempé, toujours le mot pour rire, gentille, douce et à l’écoute. De plus, l’entente est parfaite entre elle et son petit-fils. La grand-mère dont tout le monde rêve quoi !

Le roman alterne les moments de franche rigolade et les instants plus sérieux. Maxime est un garçon extrêmement sympathique, assez mûr pour son âge et qui aime sa tranquillité. Face à tous ces événements imprévus, l’ado devra se responsabiliser, se débrouiller seul, mais aussi tenter de cuisiner (ses expériences culinaires sont délicieusement drôles !). Tout au long de l’histoire, il fera preuve d’une grande maturité (surtout que ses parents sont injoignables).

Je découvre la plume d’Anne Percin à travers ce roman et j’ai été conquise. Un chouette roman pour les adolescents (ou pas), léger, drôle, avec pas mal de références musicales et cinématographiques. Un grand moment de plaisir à ne pas bouder (surtout qu’il y a encore deux autres tomes) !

Editions du Rouergue, collection DoAdo, 2010
Ce livre faisait partie de la sélection 2012 du Prix Farniente (Belgique).

Ann Brashares – Quatre filles et un jean. Tome 3, Le troisième été

4e de couverture:

Rien ne sera plus comme avant. A la fin des vacances, Carmen, Tibby ; Bridget et Lena devront se séparer, se rendre chacune dans une université différente. Plus que jamais, elles se raccrochent au symbole de leur amitié : le Jean magique, témoin de leurs vies, témoin de ce troisième été qui s’annonce décisif…

Carmen voit s’effondrer ses belles certitudes. Après avoir découvert que sa mère lui cachait un incroyable secret, un charment jeune homme lui fait prendre conscience qu’une jeune fille aimable et généreuse sommeille peut-être en elle…

Tibby se pose plus de questions que jamais. Sa petite soeur a frôlé la mort et elle se sent responsable de cet accident. Alors que la vie lui tend les bras, Tibby résiste au bonheur qui s’offre à elle…

Bridget pense avoir chassé ses vieux démons. Monitrice dans un camp sportif, elle est loin de se douter qu’elle y retrouvera le garçon qu’elle avait rencontré deux ans plus tôt : son vieux démon…

Lena s’interroge sur son avenir. Son père ne comprend pas ses choix et tente de la faire renoncer à ses projets. Cet été sera pour elle une occasion unique d’affirmer sa véritable personnalité…

Plus émouvantes et drôles que jamais les quatre filles nous entraînent une fois de plus dans le tourbillon de la vie, une vie qui n’épargne personne, mais qui donne tant à ceux qui l’aiment…

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Nos quatre amies sont à un tournant de leur vie : c’est le dernier été avant leur entrée à l’université. À la fin de vacances, elles se sépareront pour affronter un monde inconnu, différent, mais aussi se faire de nouveaux amis. Dans ce troisième tome, chacune va devoir faire des choix, affronter son passé ou encore sa famille. On partage avec elles leurs doutes, leurs interrogations, leurs joies, leurs peines. L’amitié qui les unit est plus solide que jamais et le jean « magique » toujours là (même s’il est moins mis en avant).

Qu’est-ce que j’aime cette série ! L’auteur a su à nouveau m’emporter avec ses mots justes et touchants. On se retrouve un peu en chacune d’elles, on les voit évoluer au fil des tomes, on assiste à des moments importants de leur vie. Je suis passée par de nombreuses émotions à la lecture de ce roman: de la joie, de la tristesse, de la nostalgie.

Elles grandissaient. C’était inévitable et, avec tout ce qu’elle avait appris cet été, Tibby savait qu’il ne servait à rien de s’y opposer. Petits amis, famille, études, de grandes choses les attendaient. Mais elle n’était pas prête à payer n’importe quel prix. Elle ne voulait pas conclure le marché si ça impliquait de perdre cette amitié qui était au centre de sa vie, qui lui donnait force et équilibre.

À la fois émouvant et drôle, ce troisième tome est loin d’être une répétition des deux autres. Une manière de nous replonger dans l’adolescence en nous rappellant de doux souvenirs.

Une série que je conseille fortement quel que soit l’âge !

Quatre fille et un jean, tomes 1 et 2

Gallimard jeunesse, 2005